Port-au-Prince, samedi 1 août 2021- Pierre-Paul Patrice Dumont, sénateur de l’Ouest, estime indispensable que la voie soit libérée au niveau de Martissant afin de faciliter l’acheminement de l’aide aux victimes du tremblement terre qui a frappé le Sud-Ouest d’Haïti dans la matinée de ce samedi.
Au moins 227 personnes ont été tuées et des dégâts matériels considérables enregistrés, selon un bilan partiel.
Le parlementaire demande aux gangsters qui s’affrontent depuis au moins deux mois au niveau de Martissant et de Fontamara à observer un cessez-le-feu en vue de permettre aux populations des départements du Sud, des Nippes, de la Grand-Anse et du Sud-Est de s’approvisionner, notamment en cette période de crise humanitaire.
Même son de cloche du côté de l’ancien sénateur Jean Renel Sénatus qui appelle les chefs de gang de la 3e circonscription de Port-au-Prince à déposer les armes pour favoriser le passage de l’aide aux victimes du tremblement de terre du 14 août.
‘’Le pays vit une situation particulière marquée par une situation d’urgence humanitaire où de nombreuses familles ont besoin d’assistance dans les zones touchées par le séisme, déclare M. Sénatus qui estime que le moment n’est pas à la guerre mais a l’entente.’’
L’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy exhorte les groupes armés qui s’affrontent au niveau de Martissant et de Fontamara à observer une trêve humanitaire en faveur des victimes du tremblement de terre.
La région du grand sud (Sud, Grand-Anse, Nippes et Sud-Est) est pratiquement coupée de la capitale en raison de la guerre entre gangs rivaux qui imposent leurs lois impunément sur la région métropolitaine.
Nenel Cassy invite les chefs de gangs de Grand-Ravine, de Village de Dieu et de ‘‘Ti Bwa’’ à faire taire leurs armes et à libérer la route nationale numéro 2 afin que les victimes puissent bénéficier de l’aide en provenance de la capitale.
Les affrontements meurtriers entre gangs armés dans la 3e circonscription de Port-au-Prince ont déjà fait plusieurs morts et plusieurs milliers de déplacés internes qui vivent dans des conditions inhumaines.