Port-au-Prince, 21 décembre 2021- Pierre Espérance, dénonce le comportement de ceux qui, au niveau du PHTK et alliés, au lieu de collaborer pour faire le jour sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, chercheraient à l’intimider pour qu’il se taise.
Pris de panique après les révélations fracassantes du New-York Times sur l’implication du PHTK et du clan Martelly dans le meurtre de Moïse, les phtkistes sont en train de faire feu de tout bois, menaçant et intimidant tous ceux qui alertent l’opinion publique sur les blocages enregistrés jusqu’ici dans l’enquête sur cette affaire, selon M. Espérance.
‘‘Parce qu’ils contrôlent le pouvoir politique, la justice et les forces publiques, ceux-là qui devraient rendre des comptes dans l’assassinat de Jovenel Moïse, dit-il, sont en train d’utiliser toutes sortes de subterfuge pour réduire au silence ceux qui, cependant, défendent le droit à la vie, la sécurité et l’Etat de droit.’’
Il dénonce que dans le cadre de cette campagne dont il affirme être l’objet, les phtkistes ont eu recours au service de certains avocats ‘‘arrangeurs d’affaires’’ pour tenter de le museler après toutes les révélations qu’il a faites dans le cadre de cette affaire dont le pays a besoin de savoir la vérité sur ce qui s’est passé réellement dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier.
Selon le militant des droits humains, tout porte à croire que Jovenel Moïse a été livré et liquidé par ceux-là dont il servait loyalement les intérêts, arguant que tout est clair, ‘‘ses assassins ne peuvent se trouver que dans sa propre famille politique qui a réglé ses comptes avec lui.’’
Cependant, poursuit-il, ce crime abominable ne doit pas rester impuni même s’il s’agirait de règlement de compte entre clans mafieux, soulignant qu’un pays ne peut pas être dirigé comme une pègre où certains parrains peuvent décider de sanctionner, impunément ceux, parmi eux qu’ils jugeraient déloyaux.
Pierre Espérance affirme qu’il ne reculera pas devant ses responsabilités et qu’il continuera à dénoncer les manœuvres du PHTK et alliés et le clan Martelly pour bloquer complètement l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse.
‘‘Pour qu’on n’assassine plus un président en Haïti, il faut faire la lumière sur le cas Moïse et identifier et déférer en justice tous ceux qui, à un niveau ou à un autre, sont impliqués dans cette affaire,’’ déclare Pierre Espérance.