Pierre Espérance : Des assassins à la solde du PHTK et alliés alimentent une campagne de dénigrement et de ‘‘character assassination.’’ Je baisserai pas les bras »…

Photo: Pierre Espérance, Directeur Exécutif du RNDDH

Port-au-Prince, mardi 19 avril 2022- Affirmant être toujours l’objet de menaces de mort, Pierre Espérance dénonce une campagne de dénigrement et de ‘‘character assassination’’ déclenchée dit-il, par les auteurs des différents massacres perpétrés en Haïti au cours des cinq dernières années et ceux qui sont impliqués dans l’assassinat de Jovenel Moïse.

Depuis trois semaines, l’ancien directeur général du ministère de l’intérieur, Fednel Monchéry qui a élu domicile dans le voisinage immédiat du RNDDH, a commencé à faire des accusations, sans arrêt, contre Pierre Espérance qu’il présente comme le ‘‘chef des kidnappeurs.’’

Selon Espérance, ce sont des agents du pouvoir en place, dont certains sont membres du cabinet d’Ariel Henry qui, pris de panique après qu’il ait révélé leur projet pour l’assassiner, alimentent cette campagne afin de distraire l’opinion publique.

Il affirme que ces individus qui coordonnent les activités des réseaux criminels assiégeant la capitale, sont étroitement liés à la primature et travaillent pour l’ancien président Michel Martelly qui chercherait à l’éliminer en raison du travail de monitoring réalisé dans le cadre du dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse.

« Ils veulent m’assassiner et me réduire au silence, mais je ne baisserai pas les bras. Nous croyons continuerons à défendre le droit à la vie des haïtiens et nous ne reculerons devant nos responsabilités de défenseur des droits humains », déclare Espérance.

Le militant des droits humains souligne que toutes les manœuvres d’intimidation entreprise à son encontre sont l’œuvre de ceux qui financent les organisations criminelles responsables de l’insécurité et du kidnapping d’Etat qui affecte la population.

‘‘Ce sont eux qui organisent le trafic d’armes et de munitions qui alimentent les gangs armés qui prennent le pays en otage avec la complicité de ceux qui devrait garantir la sécurité de la population’’, déclare Pierre Espérance.