Port-au-Prince, vendredi 27 août 2021- L’organisation ‘‘NÈGÈS MAWON’’ a déjà porte plainte tant a la direction centrale de la police judiciaire qu’au parquet près le tribunal de première instance de Port-au-Prince contre ceux qui profèrent de graves menaces de mort à l’encontre de sa coordonnatrice générale, Pascale Solages, des membres de sa famille et d’autres membres de ladite organisation.

Dans un communiqué, NÈGÈS MAWON informe avoir requis le service d’un juge de paix pour dresser le procès-verbal de constat des menaces et des attaques dont ses membres sont l’objet depuis le 11 juillet dernier.

Dans son communiqué, NÈGÈS MAWON informe être obligée de fermer ses locaux et la ligne publique de l’organisation, notamment ouverte jour et nuit pour accompagner les femmes et filles victimes de violences, n’a plus été disponible.

‘‘Cela a entravé notre travail envers la communauté, principalement envers les femmes et les filles mais des dispositions devaient être prises pour assurer la sécurité de notre équipe,’’ souligne NÈGÈS MAWON.

Se déclarant soucieuse de tenir ses engagements en tant qu’organisation féministe, elle affirme poursuivre cependant ses programmes et projets, qui sont importants pour la communauté, surtout l’assistance aux femmes et filles victimes de violences à travers le programme ‘‘MARRAINAGE.’’

‘‘Nous restons pleinement engagées à être des femmes, des citoyennes, des féministes au service de notre pays et de notre cause. Nous réitérons notre droit, en tant que femmes haïtiennes, à nous prononcer sur notre avenir, l’avenir de notre pays et à continuer à nous impliquer dans cette lutte pour cette Haïti dont nous rêvons toutes et tous, sans craindre pour nos vies et celles de nos proches,’’ écrit l’organisation.