OPC : ‘‘Enlèvement de six religieuses de la congrégation des sœurs de Sainte-Anne – Une provocation à la souillure et à la profanation répandue’’…

Renan Hédouville, Protecteur du Citoyen

PORT-AU-PRINCE, mardi 23 janvier 2024-‘‘Dans un acte choquant d’audace criminelle, six religieuses de la congrégation des sœurs de Sainte-Anne ont été enlevées en plein jour près du palais présidentiel à l’avenue Christophe, le vendredi 19 janvier 2024.’’ L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) réagit vigoureusement, qualifiant cet enlèvement de “souillure et de profanation généralisée”.

‘‘Ce nouveau rapt, survenu seulement trois semaines après l’engagement du Premier ministre, Dr. Ariel Henry, à restaurer la libre circulation des citoyens sur tout le territoire, défie les normes et conventions établies. Outre la séquestration, les victimes ont été soumises à une souillure physique et morale, marquant une escalade dans la violence impunie’’, écrit l’OPC.

L’OPC exprime son indignation face à cette situation et appelle à une action immédiate pour éliminer toute souillure. La question de la sécurité devient cruciale alors que des bandits opèrent impunément dans des zones abandonnées, défiant l’autorité et alimentant une machine de kidnapping bien huilée.

L’enlèvement collectif souligne le mépris persistant pour les libertés individuelles et met en lumière la culture de l’insécurité et de la corruption, plongeant le pays dans la confusion. L’OPC exprime sa solidarité envers la congrégation des sœurs de Sainte-Anne, l’église catholique, et tous les citoyens confrontés à l’incertitude et à la peur.

Les autorités gouvernementales sont exhortées à prendre des mesures immédiates pour la libération des religieuses, de leur chauffeur, et de tous les otages détenus par les bandits à travers le pays. L’État est rappelé à sa responsabilité de garantir la sécurité de tous les citoyens, sans distinction.

L’OPC condamne avec la plus grande rigueur un autre acte de violence atroce, signalant un viol sur une fillette de 3 ans à Dame Marie, Grand’Anse. L’OPC soulève la question cruciale de la libre circulation des citoyens et appelle à mettre fin aux atrocités et aux cruautés perpétrées contre les femmes et les enfants en Haïti.