PORT-AU-PRINCE, samedi 31 décembre 2022- Marchons pour la vie estime que la signature de l’accord du 21 décembre 2022 est “une étape importante capable d’aider à créer les conditions au retour à la normalité institutionnelle et constitutionnelle par l’organisation de bonnes élections afin que la population puisse choisir librement ses représentants”…
Cette organisation dirigée par le militant des droits humains, Gédéon Jean, appelle les protagonistes à faire preuve de bonne foi et à être conscients de la misère abjecte de la population et du quasi-effondrement de l’Etat, arguant que, “de nombreux accords ont été signés, alors que la situation se dégrade.”
« Comment s’intéresser à la conquête du pouvoir au mépris de la souffrance de la population, en proie à la pauvreté, aux kidnappings suivis de traitements deshumanisants, aux viols, au sort des dizaines de milliers de nos frères et sœurs ainsi que des enfants traqués souvent comme des animaux sauvages un peu partout sur planète ? », se demande Marchons pour la vie.
Selon cette organisation, “tout regroupement ou personnalité dont l’objectif est de conquérir le pouvoir ou de le maintenir doit avant tout faire preuve d’être un bon père de famille.”
Les mêmes engagements pris par le premier ministre de facto Ariel Henry dans le cadre de l’accord du 21 décembre 2022, sont contenus dans l’accord du 11 septembre 2021.
L’accord a été déclaré caduc et inapte à faciliter une solution à la crise par le PHTK et une branche du SDP entre autres.