Port-au-Prince, mercredi 19 janvier 2022- ‘‘Marchons pour la vie’’ déplore que plus de six mois après le vide institutionnel provoqué par l’assassinat du président Jovenel Moïse, ces acteurs n’arrivent pas à un consensus suffisant pour doter le pays d’un accord global.
Cependant, cette plateforme d’organisations socio-politiques dit prendre acte des efforts de certains acteurs politiques, de la société civile en Haïti et de la diaspora pour un rapprochement des accords.
Mettant l’accent sur la dégradation des conditions de vie de la population marquée notamment par la criminalité (kidnapping, tueries, viols collectifs…), augmentation des coûts des biens et services, insécurité alimentaire chronique, Marchons pour la vie estime que ‘‘l’administration d’Ariel Henry a des obligations de résultats, de respecter les principes de la gouvernance démocratique et doit être prête à faire des concessions.’’
‘‘Nous devons travailler à la mise en place des institutions afin que le pays puisse reprendre le processus démocratique et de l’État de droit afin de parvenir à une société où les droits humains et les libertés fondamentales sont garantis,’’ écrit Marchons pour la vie dans un communiqué.
Etant donné ‘‘qu’aucun groupe n’a la légitimité pour imposer sa compréhension au pays,’’ selon Marchons pour la vie, il faut donc un mécanisme pour fusionner les accords (accord du 11 septembre, accord Montana-PEN, les autres accords et groupes qui se sont clairement exprimés).