Port-au-Prince, lundi 21 mars 2022- L’union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) estime ‘‘qu’il est impératif aujourd’hui d’agir collectivement contre ce qu’elle appelle la nouvelle dictature que le premier ministre de facto inculpé Ariel Henry entend établir en Haïti avec la complicité de l’OEA, de l’ONU, du Core group, des puissances impérialistes en particulier les Etats Unis d’Amérique.’’
‘‘Il s’agit également, selon l’organisation, de construire de manière impérieuse la grande coalition de toutes les forces vives pour contrer l’industrie criminelle florissante du kidnapping qui appauvrit systématiquement les familles et fait couler tant de larmes.’’
L’UNNOH qui célèbre ce mois ses trente-et-un (31) ans d’existence, estime que la grande souffrance ou l’énorme détresse du peuple haïtien importe très peu pour le gouvernement américain, l’OEA, l’ONU, le Core group etc, ce qui importe pour eux, poursuit-elle, c’est de parvenir à maintenir au pouvoir l’actuelle équipe de bandits qui pillent les caisses de l’Etat, dilapident les fonds publics, assassinent les membres des couches populaires mais qui garantissent leurs intérêts, l’intérêt de multinationales au détriment de ceux du peuple haïtien.
‘‘Dans ce contexte difficile et dangereux, la mobilisation de tous les acteurs du monde de l’éducation et de ceux de tous les autres secteurs se révèle impératif pour aider à sortir Haïti du cauchemar actuel’’, soutient l’UNNOH.
L’UNNOH déclare maintenir son engagement, sa détermination, garder son autonomie pour apporter toujours sa généreuse contribution dans la lutte du Peuple haïtien en souffrance pour la récupération de sa souveraineté et l’émergence d’une Nouvelle Ecole et d’une Société haïtienne autre.
Elle appelle à l’indignation, à la concertation, à la mobilisation et à une solidarité internationale agissante pour mettre enfin un terme à cette horrible situation cyniquement fabriquée qui a trop duré et qu’il ne faut plus continuer à tolérer, écrit l’UNNOH qui souligne que son 31e anniversaire constitue ‘‘31 ans de lutte et de résistance pour une meilleure école et une meilleure éducation en Haïti.’’
L’UNNOH se dit préoccupée par la réalité d’une école haïtienne déficiente, privatisée à plus de 90 %, incapable de former pour la République les citoyens dont elle a besoin pour assurer son présent et son futur.
‘‘Cette situation indignant et révoltante continue à interpeller l’UNNOH qui entend, de concert avec les artisans du changement contribuer à sa transformation effective’’, soutient l’organisation.
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