Port-au-Prince, samedi 11 septembre 2021- L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) évoque le droit à la vérité et la perspective de la poursuite de l’enquête en cours sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse pour exiger que Ariel Henry démissionne et se mette à la disposition de la justice.
Dans un communiqué, l’OPC, sous la direction de Me Renan Hédouville, ‘‘demande à la communauté internationale dont l’OEA, le Core Group, les pays dits amis d’Haïti, la cheffe du BINUH d’éviter d’appuyer ou de supporter le premier ministre Ariel Henry, qui désormais devient l’un des suspects dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.’’
L’OPC dit avoir appris indignation, que conformément a une demande officielle a la compagnie Digicel par le parquet de Port-au-Prince, ladite compagnie a confirmé des relevés téléphoniques entre le premier ministre Ariel Henry et Joseph Félix Badio, l’un des présumés assassins du président Jovenel Moïse.
L’OPC qui se réfère à des informations confirmées par la Digicel, selon son communiqué, ‘‘Peu après l’assassinat du président Jovenel Moïse, soit le 7 juillet 2021, Ariel Henry et Félix Badio ont eu un entretien téléphonique de trois minutes aux environs de 4h 03 minutes du matin.’’
‘‘Selon les données du GPS, poursuit l’OPC, Ariel Henry était localisé à Montana et Badio a Pèlerin sur les lieux du crime 17 minutes après, soit à 4h 20, les deux hommes se sont entretenus durant 4 minutes.’’
Se disant révolté et sidéré après la confirmation d’une telle donnée, l’OPC réclame la démission du premier ministre Ariel Henry.