PORT-AU-PRINCE, jeudi 27 juillet 2023– Selon l’office de la protection du citoyen (OPC), « Les droits de l’homme sont en nette régression en Haïti depuis la déclaration de guerre officielle des bandits contre la Population ».
‘‘Les autorités étatiques semblent oublier leur mission qui consiste à protéger la vie des citoyens menacés par l’arbitraire, la barbarie, la criminalité démoniaque, comme c’est le cas des nombreuses familles chassées de leur domicile par des “Gangsters Identifiés” et opérant à visière levée’’, écrit l’OPC dans un communiqué.
L’OPC juge faible l’opposition déployée par les autorités responsables face à la guerre ouverte déclarée par des bandits et criminels notoires aux paisibles citoyens. ‘‘Cette guerre des gangs, poursuit l’OPC, met en péril la stabilité, la paix, la sécurité, le développement du pays ; elle n’épargne personne que ce soit en Haïti ou à l’étranger.’’
Cette agence publique de protection des droits de l’homme condamne aussi la manière forte employée par les forces de sécurité nationale, en dehors de toute tentative de dialogue ou de médiation, pour déloger les familles massées devant les locaux de l’Ambassade américaine en Haïti.
L »OPC déclare que ‘‘le retour des déplacés internes à leurs domiciles est une obligation et une responsabilité des autorités du pouvoir central pour rompre ce grand silence d’État.’’
Saluant les initiatives de l’ancien député de Tabarre, Caleb Desrameaux et la Municipalité de cette commune qui ont hébergé provisoirement les déplacés dans un Lycée de la zone, l’OPC ‘‘invite les autorités à agir vite en vue de mettre fin à ce cycle de violence en adoptant des dispositions pour rétablir la sécurité, pour garantir le droit à la vie, la libre circulation des citoyens et éviter du même coup la répétition de tels événements regrettables devant les locaux d’autres ambassades accréditées en Haïti ou des institutions publiques et privées.’’