Par Jacques Kolo,
Port-au-Prince, 20 mars 2021 –(RHInews)- Hans H. Boucher a dénoncé le 20 mars les mauvais traitements infligés à son petit frère Carl-Henry Boucher, incarcéré dans une petite pièce faisant office de prison à l’inspection Générale de la police, depuis pratiquement le 16 mars 2021.
Il a fait cette révélation au moment où il participait à l’émission hebdomadaire “Ranmase” sur Radio Caraïbes, animée par Jean Monard Métellus.
Selon Hans H. Boucher, son frère Carl-Henry Boucher qui souffre d’hypertension artérielle vit dans une petite cellule obscure, sans aération permettant de lutter contre l’humidité.
“Carl-Henry Boucher qui doit faire face à toutes les humiliations et privations morales, a de sérieux problèmes respiratoires du fait que le cachot en question est sombre, noir et sans dispositif d’aérer”, a-t-il précisé.
En plus qu’il n’a pas “accès à l’eau”, Carl-Henry Boucher a pour “seul confort” dans la petite pièce qu’il occupe un petit matelas à même le sol, en guise de lit.
Hans H. Boucher a informé que “l’état de santé de l’inspecteur général s’est vite dégradé, en raison de l’environnement malsain et inadéquat dans lequel il évolue depuis plusieurs jours.
Médecin de son état, Hans H. Boucher a révélé que “le moral de son petit frère est au plus bas niveau”, malgré qu’il ait été à son chevet en plusieurs occasions et lui a prescrit des médicaments.
Par ailleurs, Hans H Boucher a également révélé que le véhicule à bord duquel Carl-Henry Boucher se trouvait au moment où on le conduisait à l’Académie de police sur la route de Frères au soir du 16 mars a été impacté par des tirs nourris.
Heureusement, il en est sorti indemne de cette attaque, a confié Hans H Boucher.
“Mon frère ne méritait pas un tel traitement pour tous les sacrifices consentis pour le pays à travers la police”, a lancé Hans H. Boucher, faisant référence à Carl-Henry Boucher accusé d’avoir fait échouer l’opération policière à Village de Dieu, le 12 mars dernier.
Carl-Henry Boucher s’est inscrit en faux contre cette accusation, précisant que son travail consistait à donner à l’Etat major tous les renseignements collectés sur le terrain par le drone avant une quelconque intervention des forces policières.