Port-au-Prince, jeudi 5 août 2021– Président du PHTK, le parti au pouvoir, Liné Balthazar qui est sous le coup d’un mandat d’amener dans le cadre de l’enquête en cours sur l’assassinat de Jovenel Moïse, affirme être l’objet d’une machination politique.
Selon M. Balthazar, ce sont ceux qui se réclament du ‘’jovenelisme’’ dont Claude joseph, actuel ministre des affaires étrangères du gouvernement de facto, Laurent Lamothe, ancien premier ministre ‘’Tet Kale’’ et d’autres éléments issus du parti Bouclier, généralement considéré comme le jumeau du PHTK, qui seraient derrière cette opération destinée, dit-il, a ternir son image et affaiblir le PHTK.
Il affirme que c’est son opposition à l’actuel CEP contesté, aux élections bidon et le référendum pour une nouvelle constitution programmés pour la fin de l’année 2021 qui lui a valu tous ces emmerdements politiques.
Rejetant toute implication dans l’assassinat le 7 juillet de l’ancien président Jovenel Moïse, Liné Balthazar estime que le mandat émis a son encontre dans le cadre de cette affaire constitue un acte de persécution politique.
‘’Je ne me cacherai pas. Je ne partirai et je continuerai de m’opposer aux projets des ‘’jovenelistes’’ pour conduire le pays vers des élections ‘’bidon’’ avec un CEP contesté et le référendum. Il informe avoir déjà confié le dossier à son avocat pour les suites nécessaires.
Le parquet de Port-au-Prince a décerné en début de semaine cinq (5) mandats d’amener contre des personnalités politiques et religieuses dont Paul Denis (INIFOS), Liné Balthazar (PHTK), les pasteurs Gérald Bataille, Gérard Forges et l’homme d’affaire Samir Handall.
Ils sont accusés d’assassinat de tentative d’assassinat et de vol à main armée