L’exode se poursuit au Bel-Air où des bandits armés ont mené une attaque meurtrière lundi

Vehicules incendies au Bel-Air

Bel-Air, 2 septembre 2020- Le calme n’est toujours pas revenu complètement au Bel-Air, centre de la capitale où une attaque meurtrière attribuée au G-9 et Alliés a été menée pendant plusieurs heures lundi dernier.

Les informations font état de plusieurs morts, de nombreux blessés par balles, des maisons et des véhicules incendiés lors de ce raid.

Cette attaque présentée comme un conflit entre deux gangs rivaux par le président de la CNDDR, Jean Rebel Dorcenat, thèse contestée par des habitants du Bel-Air, a provoqué l’exode de la population.

Le jour du raid, de nombreuses familles se sont réfugiées au Champ-de-Mars pour se mettre a l’abri des exactions des bandits armés qui étaient sans pitié même pour les vieillards et les nourrissons.

Bel-Air et ses environs continuent de se vider de leurs populations qui ne sentent pas en sécurité, craignant une nouvelle attaque du G-9 dirigé par l’ancien policier Jimmy Cherizier alias Barbecue’’ accusé d’implication dans neuf (9) massacres perpétrés dans la région métropolitaine de novembre 2017 a nos jours.

Selon les autorités gouvernementales, judiciaires et policières, il serait activement recherché par la police pour répondre de ces forfaits.

La tension était montée d’un cran mercredi en début de soirée lorsque deux véhicules blindés de la PNH suivis de civils armés ont été remarqués au Bel-Air. Selon les témoignages de certains habitants, ces blindés auraient servi de couverture aux hommes du G-9.

Des tirs ont été entendus dans la zone. Ce qui renforce une psychose de peur déjà grande qui s’est emparée de la population du Bel-Air, des rues Mayards, Candio, Tiremasse et Carrefour-Péan, selon Ednalus Gracilien joint au téléphone par RHINEWS.

Les habitants de ces zones qui craignent une nouvelle attaque armée, ne sachant plus a qui crier, se remettent à Dieu, a précisé M. Gracilien