‘‘Leve Kanpe pou yon lot Endepandans’’ appelle à l’unité des forces progressistes pour barrer la route à une nouvelle occupation d’Haïti…

Kebert Bastien, artiste engageet Josue Merilien, syndicaliste, coordonnateur general de l'UNNOH...

PORT-AU-PRINCE, vendredi 14 octobre 2022– L’artiste engagé Kébert Bastien, membre de ‘‘Leve Kanpe pou yon Lot Endepndans (LKLE), estime que la situation globale du pays est exceptionnellement grave et tend a se détériorer davantage avec la demande d’Ariel Henry pour une intervention militaire étrangère dans le pays.

Selon Bastien, ‘‘il est inacceptable que le pays subisse une nouvelle occupation étrangère qui, dit-il, ne contribuera en rien a changer les conditions de vie des masses défavorisées.’’

Bastien déclare que, compte tenu de la gravite de la situation et pour faire échec au projet d’occupation du territoire national, il est impératif que les forces progressistes du secteur politique, de la société civile renoncent à leurs divergences idéologiques et unir lors efforts pour prévenir au pays de nouveaux malheurs.

Il invite, en ce sens, les acteurs de l’accord de Montana, ‘‘Pitit Dessalines’’ (fils de Dessalines) et Fanmi Lavalas a faire taire leurs différences pour mener la bataille de la souveraineté nationale.

Quant à Josué Mérilien de l’union nationale des enseignants d’Haïti (UNNOH), il pense qu’une nouvelle occupation étrangère consisterait à achever le pillage des ressources du pays, débuté depuis en 1915, lors de la première américaine occupation.

Selon Mérilien, Toutes les forces du camp des progressistes, doivent faire un dépassement de soi afin d’affronter l’arrogance des occupants et de leurs courtiers haiitiens qui leur ont demander d’intervenir militairement en Haïti.

« Les traitres, les apatrides ne sont pas plus forts que nous et ils le savent. Nous pouvons les mettre en déroute, si et si seulement nous unissons nos forces et nos actions. Nous devons le faire pour l’amour d’Haïti », déclare Mérilien.

A l’initiative de LKLE, les funérailles symboliques d’Ariel Henry et de l’ensemble des ministres ayant signé la demande d’une intervention militaire étrangère en Haïti, ont été chantées vendredi a Port-au-Prince.