Les locaux du FAES saccagés, plusieurs véhicules incendiés, tel est le bilan d’une sortie fracassante des policiers ‘’Fantômes 509’’

POLICIERS FANTOMES 509

Port-au-Prince, 16 septembre 020- Les policiers du groupe ‘’Fantômes 509’’ ont encore fait parler d’eux.

Après une journée relativement calme, ils ont effectué sortie surprise, de manière fracassante en se dirigeant vers plusieurs bureaux publics où ils ont causé des casses.

Les locaux du Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) situés à Delmas ont fait les frais de la furie de ces policiers qui ne cessent de réclamer l’élargissement du policier, Jean Pascal Alexandre, agent du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) emprisonné depuis le 8 mai 2020.

Alexandre dont la détention au Pénitencier National a toujours été jugée arbitraire et illégale, est accusé d’assassinat, d’incendie criminel, d’actes de vandalisme et destruction de biens publics.

Les policiers fantômes ont vandalisé les locaux du FAES et incendiés plusieurs véhicules en stationnement sur la cour de l’institution.

Des véhicules immatriculés service de l’Etat ont également été la proie des flammes, a constaté un reporter de RHINEWS.

Les protestataires ont parcouru plusieurs rues de Delmas à Port-au-Prince et observé plusieurs pauses au Champ-de-Mars, devant la station privée radio Caraïbe et à Poste-Marchand où le mouvement a pris fin.

Dans des déclarations faites à la presse, certains d’entre eux ont déclaré avoir fait la première manche et qu’il revient désormais à la population de prendre le relais.

Par cette méthode violente, les policiers ‘’Fantômes 509’’ ont déjà fait libérer cinq (5) de leurs frères d’arme arrêtés sur ordre du commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince, Me Gabriel Ducarmel, dans le cadre de cambriolage de la résidence de l’ex-bâtonnier, Monferrier Dorval assassiné le 28 août dernier à Pèlerin 5, à Pétion-Ville.

En plus de la libération du policier Jean Pascal Alexandre, les protestataires réclament entre autres, un ajustement de salaire moyen de cinquante (50) mille gourdes contre vingt (20) mille gourdes actuellement, des frais mensuels de vingt-cinq (25) mille gourdes de meilleures conditions de travail et des avantages sociaux.