PORT-AU-PRINCE, dimanche 8 mai 2022– La grève des greffiers se poursuit dans les dix-huit (18) juridiction du pays, en dépit de la décision du ministère de la justice de répondre à leurs revendications.
Le ministre de facto de la justice Bertho Dorcé, s’est engagé le 22 avril dernier lors d’une série de négociations avec les représentants de l’association nationale des greffiers haïtiens (ANAGH), s’est engagé à ajuster le salaire des greffiers, leur octroyer une carte de débit et à nommer au poste de substitut commissaire du gouvernement ceux qui ont été formés à l’école de la magistrature.
Cependant, depuis la signature de l’entente entre les deux parties, le président de l’ANANG, Martin Ainé dit prendre acte que, ‘‘malgré les différentes rencontres effectuées entre le Directoire de l’ANAGH et les Autorités du MJSP, des Finances et de la Primature concernant les revendications justes et fondées des Greffiers et Commis Parquets du Pays, que le Ministère de la Justice, celui des Finances et la Primature restent et demeurent jusqu’à présent indifférents à l’égard des Greffiers et Commis Parquets, et n’apportent aucune satisfaction aux différentes revendications de ces derniers.’’
‘’Déterminée dans la poursuite du respect des accords du 3 novembre 2017 et du 23 mai 2019 conclus entre les autorités du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique et l’Association Nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH), les Greffiers et Commis parquets des 18 juridictions du pays et les Cours de la république se trouvent dans l’obligation de maintenir la grève’’, informe l’association.
L’ANAGH souligne que la grève entamée depuis le 12 Avril 2022 se poursuit jusqu’à la pleine et entière satisfaction des revendications des Greffiers et Commis-parquets de la République.
La grève des greffiers impacte négativement le fonctionnement des tribunaux qui ne peuvent pas prendre siège en absence des greffiers représentent la plume du magistrat.