Les ex-conseillers électoraux contestés en rébellion contre la décision du gouvernement de fait de les limoger…

Membres du CEP conteste avec Jovenel Moise au centre...

Port-au-Prince, mardi 28 septembre 2021- Pour ces anciens conseillers électoraux contestés, la décision du gouvernement de fait de les limoger est illégale et en violation flagrante de la loi.

Selon une lettre rendue publique ce mardi, ces ex-conseillers électoraux affirment que l’arrêté pris par Ariel Henry ne les concerne pas.

“L’arrêté du 14 septembre 2020 nommant les membres dudit conseil qui est présidentiel et qui ne doit être révoqué que par un arrêté présidentiel,” lit-on, dans ce communiqué.

Ils menacent de saisir les instances judiciaires et administratives que de droit, aux fins de demander l’annulation de l’arrêté d’Ariel Henry.

Contestant leur limogeage, les ex-conseillers électoraux contestés déclarent que “le CEP renouvelle sa détermination à organiser des élections honnêtes, libres, crédibles et démocratiques au profit de la nation haïtienne.”

Largement contesté par divers secteurs, ce CEP constitué en dehors de la constitution, avait pour mission d’organiser un référendum sur une nouvelle constitution voulue par Jovenel Moïse et des élections générales.

Le renvoi de cet organisme décrié fait partie de l’accord intervenu entre Ariel Henry et une frange de l’ancienne opposition à Jovenel Moïse.

Dans une interview à CNN, M. Henry a promis l’organisation d’élections en 2022, mais après une “révision constitutionnelle.”