Port-au-Prince, 30 septembre 2020-Le Rassemblement Contre l’impunité (RCI) somme les membres du CEP contesté de Jovenel Moïse pour qu’il démissionne dans les prochaines vingt-quatre (24) heures.
“Ce sont des usurpateurs de titre, des individus n’ayant aucune qualité dont la nomination a été faite en violation de la constitution et qui ont été installés sans avoir prêté serment, selon Me Arnel Rémy.
Il estime que les conseillers électoraux contestés forment une association de malfaiteurs et ne doivent prétendre qu’ils pourront organiser des élections dans le pays.
Si dans vingt-quatre (24) heures, ils ne démissionnent pas, ils seront cités à comparaître au correctionnel pour usurpation de titre et association de malfaiteurs, prévient Arnel Rémy dans une interview à RHINEWS.
Il informe également qu’une requête a été déposée par devant la Cour des Comptes pour attaquer l’arrêté de nomination des neuf (9) membres du CEP contesté, en nullité.
D’autres organisations dont Ensemble Contre l’impunité (ECC) et le parti Elan Démocratique pour la Majorité (EDEM), ont déjà saisi la Cour des Comptes pour obtenir l’annulation du décret créant la carte d’identification unique et l’arrêté de nomination du CEP.