Le SDP qualifie de dissidents certains de ses membres qui dénoncent la non-application de l’accord du 11 septembre…

Marjory Michel et Andre Michel, dirigeants du SDP...

PORT-AU-PRINCE, mardi 9 août 2022– Dans un communiqué, le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) affirme avoir appris avec douleur qu’un ancien sénateur, membre du directoire de la structure, a réuni ses partisans le dimanche 7 Août 2022.

‘‘Ces derniers, poursuit le communiqué, dans une démarche d’escalade, se sont même donné le droit, sans droit ni qualité, de prendre des décisions relatives à l’organisation du SDP.’’

« Les décisions adoptées au cours de cette soi-disant réunion sont nulles, de nullité absolue et de nul effet. Elles n’auront aucune influence sur le fonctionnement normal de la structure », déclare le SDP dit s’engager, par le dialogue et la concertation, à contenir les menées’’ subversives’’ de ce groupe de ‘‘dissidents’’ qui cherche à nuire à son bon fonctionnement.

Le 2 août, l’ancien sénateur Nenel Cassy, dirigeant du secteur démocratique et populaire (SDP) a denonce la non-application de l’accord du 11 septembre qu’il a déclaré caduc.

Cassy a estimé que le pouvoir en place n’a démontré aucune volonté ni capacité à appliquer l’accord qui lie son mouvement politique à l’équipe qui, dans le cadre d’une cohabitation avec le régime PHTK, assure la continuité dudit régime à travers une troisième version ayant succédé à Jovenel Moïse assassiné le 7 juillet 2021.

Dans son texte, le directoire du SDP dit ‘‘espérer que ces camarades dissidents seront à la hauteur de leur responsabilité et mettront fin à cette distraction de mauvais goût qu’ils sont en train d’offrir au Pays en ce moment tragique de notre histoire.’’

Dans le même temps, le directoire du SDP informe que Ricard Pierre, le doyen d’âge du directoire, assisté des deux porte-paroles officiels, Marjory Michel et André Michel, les seuls habilités à porter la parole officielle de la Structure.

Toujours accroché a l’accord du 11 septembre et fidèle au docteur Ariel henry, le SDP déclare accorder un délai de 100 jours au Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement pour: rétablir un climat sécuritaire dans le Pays, adresser tant soit peu cette situation d’insécurité alimentaire qui frappe près de 5 000 000 de personnes dans le pays, opérer des changements nécessaires dans l’administration publique et locale , monter un CEP crédible, rendre fonctionnelle la Cour de Cassation de la République, adresser la problématique du taux de Change, trouver le Consensus Politique nécessaire à la réussite de la période intérimaire et aborder la question Constitutionnelle, notamment la problématique du mandat des prochains élus.

Il s’agit d’un ensemble de points que le pouvoir en place s’était engagé à réaliser, sans succès, depuis   plus d’un an.

Ce communiqué est authentifié par Ricard Pierre, ministre de la planification, Marjory Michel et André Michel dirigeants du SDP.