Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a décidé de rompre les relations diplomatiques avec plusieurs pays qui ont contesté les résultats des dernières élections

Caracas, Venezuela, lundi 29 juillet 2024 – La République Bolivarienne du Venezuela a publié un communiqué pour « exprimer son rejet catégorique des actions et déclarations interventionnistes de plusieurs gouvernements de droite, qu’elle accuse d’être sous l’influence de Washington ». Selon le communiqué, « le gouvernement vénézuélien dénonce ces actions comme étant alignées avec les idéologies fascistes les plus extrêmes ».

Le texte précise que « ces gouvernements tentent de réactiver le Groupe de Lima, qu’il qualifie d’initiative échouée et vaincue, dans le but de contester les résultats des récentes élections présidentielles ». Nicolás Maduro Moros a été réélu président de la République Bolivarienne du Venezuela pour un nouveau mandat couvrant les années 2025 à 2031. Le gouvernement considère les tentatives de discréditer les résultats des élections comme « une grave atteinte à sa souveraineté nationale ».

En réponse, « le gouvernement vénézuélien a décidé de rappeler tout son personnel diplomatique des missions situées en Argentine, au Chili, au Costa Rica, au Pérou, au Panama, en République Dominicaine et en Uruguay ». De plus, il a « exigé que ces pays retirent immédiatement leurs représentants du territoire vénézuélien, réaffirmant ainsi sa ferme opposition à toute ingérence étrangère dans ses affaires internes ».