Port-au-Prince, mardi 3 mai 2022– Au moment où le pays est confronté à la pire crise socio-politique et économique de son histoire et que tout est quasiment à l’arrêt, le gouvernement en place multiplie les contrats de service dont rien ne semble justifier.
Pour l’exercice fiscale 2021/2022, l’administration Henry a sollicité l’avis de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) sur mille dix-neuf (1019) contrats de services.
Ces contrats sont ainsi répartis : quatre-cent-vingt-neuf (429) contrats provenant de du secrétariat général de la présidence, deux-cent trois (203) de la primature, cent-trente et un (131) du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, cent quarante-quatre (144) du ministère de la justice et de la sécurité publique, quatre-vingt-quatre (84) du ministère de la planification et de la coopération externe et vingt-huit (28) du ministère des affaires sociales et du travail.
Ces informations communiqués au Sénat par la CSCCA, ne font pas état de la nature des contrats de service ni les firmes avec lesquelles ils sont signés.