SAINT-DOMINGUE, 20 décembre 2022- Dans un communiqué, le bureau de la MUDHA a informé avoir a été perquisitionné par des personnes qui, selon les vidéos enregistrées et conformément à leur code vestimentaire, étaient des agents du G-2 et des membres du ministère public.
Selon le communiqué, ces personnes sont arrivées dans les locaux à 7h20 immédiatement de manière violente. Ils ont brisé les files de tranchée qui sécurisaient les murs de la propriété, coupé l’électricité et perpétré les installations de l’organisation.
Le MUDHA a souligné qu’ils n’ont pas frappé à la porte, ils n’ont présenté aucun document montrant l’autorisation de l’enquête prévue par la loi pour des procédures comme celle-ci.
‘‘Lors de la perquisition, les agents n’ont pas pris de documents physiques ni d’effets personnels de l’organisation, mais nous savons qu’ils disposent d’informations numérisées (photos/vidéos) de toutes les installations et de tous les documents institutionnels, car dans les images prises par les caméras de sécurité, on voit clairement comment deux personnes en uniforme ont enregistré et pris des photos pendant tout le processus’’, selon l’organisation.
Elle a précisé qu’à la fin de l’intervention ou du raid qui a duré plus ou moins une (1) heure, les autorités présumées n’ont laissé aucune information ou document justifiant l’entrée non autorisée dans ses installations, la seule information qui a été entendu par son agent de sécurité est qu’ils recherchaient des trafiquants de drogue lourdement armés, or dans le secteur seules ses installations ont été perquisitionnées et sont intervenues.
« Nous avons déjà dénoncé le fait devant les autorités nationales, nous avons demandé qu’une enquête approfondie soit menée sur les événements survenus et qu’il soit certifié si ces agents avaient ou non l’autorisation d’effectuer ladite perquisition », a déclaré le MUDHA.
‘‘Nous soulignons l’appel lancé au Président de la République, au Procureur Général de la République, au Ministre de l’Intérieur et de la Police et au Médiateur pour ouvrir une enquête sur les faits relatés dans ce document et au Tribunal d’Instruction pour certifier la régularité ou non de cette razzia, a ajouté le MUDHA.