PORT-AU-PRINCE, mercredi 28 décembre 2022- Signataire de l’accord du 21 décembre 2022, le mouvement national pour la transparence ( MNT) dit
“prendre acte des annonces de commotions socio-politiques faites par certains acteurs voulant faire de 2023 une énième année de cauchemar pour les Haïtiens et les Haïtiennes.”
Selon cette structure politique dirigée par deux anciens alliés de l’ex-premier ministre Jean- Henry Céant, “le devenir historique de la nation dépend du choix que nous aurons fait en 2023.”
« L’agitation permanente ayant déjà conduit Haïti au précipice, il est de bon ton que la concertation l’emporte en 2023 pour que cette transition politique soit vraiment la dernière et pour que le pays puisse raffermir les bases institutionnelles devant sous-tendre le projet démocratique végétant depuis 36 ans dans une sombre impasse », déclare le MNT qui fait la promotion du document du 21 décembre.
“Notre génération a déjà trop subi l’Histoire. Notre génération a déjà trop fait les frais du manque de leadership et de vision des uns et des autres. Notre génération est donc prête à écrire l’Histoire autrement,” se propose le MNT.
Selon cette organisation politique, “bientôt 37 ans après 1986, des citoyens victimes de la dictature de l’agitation permanente sont prêts à faire triompher le nouveau paradigme de la concertation permanente”, ajoutant être conscient que le pays va mal et qu’il faut travailler ensemble, dans la sérénité, pour lui admistrer la thérapeutique adéquate.et que 2023 ne doit pas être une année de chaos.
L’accord dit de consensus national prévoit notamment un haut conseil de la transition (HCT) de trois membres, un organe de contrôle de l’action gouvernementale (OCAG).
Cet accord octroie quatorze (14) mois additionnels à Ariel Henry qui dirige le pays depuis dix-sept mois sans répondre à aucune des revendications des haïtiens.
Dans le cadre de cet accord, Henry et alliés s’accordent pour reconstituer la Cour de Cassation dysfonctionnel depuis près de quatre ans, effectuer un remaniement ministériel, changer certains directeurs généraux et organiser des élections générales en 2023. Ariel avait pourtant pris ces mêmes engagements dans le cadre du fameux accord du 11 septembre 2021.
Il avait promis notamment la tenue d’élections pour la première moitié de 2022.