Le ministre de la Justice délègue à Mario Andrésol le monitoring des opérations sécuritaires dans la zone métropolitaine et l’Artibonite…

Mario Andresol, Secretaire d'Etat a la Securite Publique....

PORT-AU-PRINCE, lundi 3 février 2025Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Dr. Patrick Pélissier, a officiellement délégué au secrétaire d’État à la Sécurité publique, Mario Andrésol, la responsabilité du suivi des opérations en cours et des dispositions prévues dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de sécurité approuvée par le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) pour la zone métropolitaine de Port-au-Prince et l’Artibonite.

Dans une correspondance datée du 2 février 2025, le ministre informe Mario Andrésol qu’il devra assurer le monitoring des opérations sécuritaires, en collaboration avec l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH), afin de garantir l’efficacité des mesures adoptées pour lutter contre l’insécurité. « Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique vous enjoint d’harmoniser vos efforts en synergie avec l’Inspection générale de la PNH dans ses activités de veille et de monitoring », peut-on lire dans la lettre adressée au secrétaire d’État.

Cette délégation de pouvoir s’appuie sur une précédente note du ministre adressée au directeur général a.i. de la PNH le 1er février 2025, ainsi que sur une correspondance du directeur général en date du 2 février 2025, référencée DGPNH/CAB/0030-A25, qui avait été transmise aux directeurs centraux, départementaux et aux responsables des unités spécialisées.

Dans le cadre de cette mission, Mario Andrésol devra soumettre un rapport hebdomadairedétaillant l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain. Ce rapport servira à informer le CSPN sur l’efficacité des mesures prises, tout en identifiant les contraintes majeures, les obstacles rencontrés et les opportunités d’amélioration.

« Il vous remercie de l’engagement et de la rigueur dont vous ferez preuve dans l’accomplissement de cette mission capitale pour faire face aux actes d’insécurité dans tout le pays et dans la capitale en particulier, afin de protéger la population et garantir la sauvegarde des vies et des biens », conclut la correspondance signée par le ministre Patrick Pélissier.

Cette décision arrive à un moment où la crise sécuritaire a pris des proportions alarmantes en Haïti. Dans les zones de Port-au-Prince et de l’Artibonite, la recrudescence des actes de violence et des activités criminelles a suscité des inquiétudes croissantes.