Washington, lundi 18 octobre 2021- ‘’Le FBI assiste les autorités haïtiennes dans l’enquête sur l’enlèvement en masse de missionnaires américains et canadiens et tentera de négocier leur libération,’’ a déclaré lundi l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Le président Biden a été informé de l’enlèvement, qui, selon les responsables haïtiens, a probablement été commis par le gang ‘‘400 Mawozo’’, et reçoit des mises à jour régulières sur les efforts déployés pour les libérer, a-t-elle déclaré.
“Le FBI fait partie d’un effort coordonné du gouvernement américain pour mettre les citoyens américains en sécurité”, a déclaré lundi Mme Psaki aux journalistes. “En raison de considérations opérationnelles, nous n’allons pas entrer dans trop de détails à ce sujet mais pouvons confirmer leur engagement.”
Mme Psaki a ajouté que l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince coordonne avec les autorités locales et fournit une assistance aux familles concernées. Elle a refusé de fournir des détails sur les individus et leurs identités, invoquant des considérations de confidentialité.
Le ministre haïtien de la Justice et de la Sécurité publique, Liszt Quitel, a déclaré lundi que les négociations avec le gang qui a enlevé les missionnaires étaient en cours, avec l’aide du Federal Bureau of Investigation (FBI). Il a dit qu’il ne savait pas combien d’argent les ravisseurs exigeaient.
Les 16 Américains et un Canadien, membres de Christian Aid Ministries, basés dans l’Ohio, ont été kidnappés samedi lorsque des assaillants armés ont forcé leur minibus à quitter la route dans une banlieue est de Port-au-Prince, selon des responsables haïtiens. Parmi les personnes enlevées, il y a cinq enfants, selon l’association.
Les activités ont été largement paralysées lundi à Port-au-Prince et en province en raison d’un mot d’ordre de grève lancé par des syndicats du secteur du transport en commun pour protester contre la violence, l’insécurité criminelle et les difficultés à s’approvisionner en carburant.