Port-au-Prince, mercredi 27 octobre 2021- Le dirigeant du RNDDH, Pierre Espérance se dit révolté par le comportement de plus en plus arrogant des bandits armés qui continuent de terroriser la population impunément sans la moindre intervention des dirigeants de facto.
‘‘Quand des escadrons de la mort bloquent la distribution du carburant et le revendiquent fièrement, avec arrogance, sans avoir à en payer le prix, c’est inacceptable, a déclaré Pierre Espérance qui qualifie de terroriste, le comportement des bandits armés.’’
Il a souligné que le carburant est un produit transversal indispensable dont la rareté affecte tous les secteurs généralement quelconques.
‘‘Déjà, la pénurie artificielle provoqué par la non-alimentation des pompes à essence a de graves conséquences sur les hôpitaux, l’industrie, les médias, les écoles et universités, a déclaré M. Espérance qui dénonce la connivence qui existe, a-t-il dit, entre les autorités en place et les groupes terroristes qui ont carte blanche pour rendre la vie des citoyens plus misérables.’’
Il a affirmé qu’empêcher la population de s’approvisionner en carburant et de vaquer librement à ses activités constitue une violation grave des droits de l’homme.
Selon le défenseur des droits humains, les haïtiens doivent s’organiser et se révolter pour mettre fin au règne infernal des terroristes qui bénéficient, a-t-il déclaré, du soutien et de la complicité du gouvernement pour agir.
‘‘Tous ceux qui violent les droits humains ou encouragent la violation des droits de l’homme, doivent s’attendre a des conséquences un jour ou l’autre, a averti M. Espérance, précisant que ces actes ne pourront pas rester impunis indéfiniment.
Il a souligné que ce qui s’est passé le 17 octobre 2021, a l’occasion de la commémoration du 215e anniversaire de l’assassinat du père de la nation, Jean-Jacques Dessalines, est une preuve de la faillite de l’Etat et des institutions républiques où des officiels du gouvernement venus faire une offrande florale, ont dû battre en retraite devant des bandits qui les ont fait prendre leurs jambes leur cou.