Port-au-Prince, 14 mars 2021- L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) s’est dit horrifiée à la vue du spectacle barbare de cadavres mutilés de jeunes policiers d’élite tombés dans l’accomplissement de leur mission à village de Dieu.’’
Quatre (4) policiers ont été tués et huit (8) autres blessés le vendredi 12 mars 2021, lors d’une opération policière pour déloger des bandits de Village de Dieu.
Présentant ses sympathies aux parents des victimes, L’ANAMAH déclare constater que même la police est impuissante face à la force ténébreuse et funeste des bandits armés qui ne cessent de d’augmenter la peur chez la population et mettre en déroute la seule force légale dans le pays.
Cependant, elle exhorte les policiers à ne pas plier l’échine et à redoubler d’efforts pour vaincre ce mal.
L’ANAMAH se dit solidaire de la police nationale d’Haïti et la magistrature haïtienne est prête à faire l’application rigoureuse de la loi contre tous ceux qui sèment le deuil au sein de la famille haïtienne.
Pour sa part, le Réseau National des Magistrats Haïtiens (RENAMAH), se dit consterné suite à l’assassinat crapuleux des valeureux policiers de la PNH sur le champ de bataille.’’
Le RENAMAH note que, cet événement malheureux et lamentable est dû à l’intervention de plusieurs unités de la PNH en vue de neutraliser les bandits qui opèrent en tout quiétude d’esprit dans la quasi-totalité des zones métropolitaines.
‘’Le RENAMAH, après avoir vu circuler sur les réseaux sociaux les images de nos vaillants policiers mutilés, se trouve interpellé profondément par cette situation et exige aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions nécessaires et légales pour résoudre le problème des gangs armés dans la capitale et à travers certaines villes de province, écrit l’organisation dans une note de protestation.’’
Il exhorte les autorités, d’ordonner aux compagnies de téléphones mobiles opérant en Haïti, de prendre des mesures urgentes afin de sursoir à la propagation de ces images crapuleuses sur les réseaux sociaux portant atteinte à la dignité et à l’image de l’institution policière et de l’Etat.
L’ANAMAH et RENAMAH sont dirigés respectivement par les magistrats Jean Wilner Morin et Ikenson Edumé