PORT-AU-PRINCE, vendredi 13 janvier 2023- Pierre Espérance estime que l’accord du 21 décembre 2022 a l’air de tout sauf d’un consensus réel pour résoudre la crise haïtienne.
Selon lui, ce document constitue un vrai scandale compte tenu des irrégularités relevées au niveau de ceux qui le signent.
Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains (RNDDH) souligne qu’en plus des individus qui ont signé plusieurs fois le document, certaines structures ayant cessé d’exister, ont paraphé l’accord du 21 décembre.
Il cite notamment le cas du groupe de travail sur la sécurité (GTS) qui n’existe plus dont un “prétendu” membre, Charles Tardieu a signé le document en complicité avec Charles Prospère.
Espérance souligne que de nombreux membres du GTS dont lui-même ont quitté cette structure fondée en 2019, “après que, dit-il, Charles Tardieu ait essayé de la dévier de sa mission initiale. “
“C’est une raison en plus qui prouve que la démarche d’Ariel Henry et ses alliés n’est pas crédible”, déclare Pierre Espérance.
“Signer un accord au nom d’une entité qui n’existe plus, est tout simplement ridicule”, insiste le militant des droits humains.
Selon lui, le document du 21 décembre est un “vrai-faux accord,” consistant à consolider la banalisation de la vie, la ganstérisation du pays et le désordre généralisé en Haïti.