La propriété de Me. Monferrier Dorval vandalisée et la scène du crime souillée, révèle son cousin, Me. Aramick Louis

Aramick Louis, avocat

Par Jacques Kolo,

Port-au-Prince, 1e septembre 2020 (RHInews)- L’ancien Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique, Me. Aramick Louis a laissé entendre ce mardi 1er septembre que Me. Monferrier Dorval faisait l’objet de vives menaces au téléphone à son cabinet, le jour de son assassinat.

 

Me. Monferrier Dorval, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été exécuté de plusieurs balles le 28 août dernier sur la cour de sa maison située dans le quartier où habite le président Jovenel Moïse, à Pèlerin 5.

Me. Aramick Louis qui est également le cousin de Me. Monferrier Dorval, a annoncé que l’enquête initiée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) serait prometteuse.

“Des empreintes digitales ont été prélevées sur le pare-brise avant du véhicule que conduisait Me. Monferrier Dorval au moment du forfait. D’ailleurs, même après le crime, la voiture était toujours en marche.

Il a dénoncé le fait que des individus non identifiés ont pénétré par la suite par effraction à l’intérieur de la maison qui a été vandalisée.

Ces malfrats ont emporté entre autre le bâton du bâtonnier et souillé la scène du crime, en dépit des garanties données par le Ministre haïtien de la justice Rockfeller Vincent en ce qui a trait à la sécurité de tout le périmètre de la propriété de la victime, lors d’une conférence de presse le 31 août 2020.

L’ancien Directeur départemental de l’Ouest de la police, Aramick Louis, a plaidé pour une enquête indépendante avec l’aide d’experts internationaux pour remonter les faits et dénicher les auteurs de ce crime qui révolte la conscience de tous.

“Il y va de l’intérêt de tout le monde et du gouvernement en particulier”, a lâché Aramick Louis, ajoutant que l’Etat a la responsabilité régalienne de garantir la sécurité des vies et des biens de tous les citoyens.

Dans cette interview sur Radio Kiskeya, Il a fait part de ses appréhensions notamment sur le fait que la scène du crime soit polluée et que des entités aient pu tirer des conclusions avant même la conclusion de l’enquête.