La POHDH indignée par la détérioration du climat d’insécurité et de violence dans en Haïti…

Jimmy Cherizier ''Barbecue'' chef du gang g-9, Lanmo San Jou, chef du 400 Mawozo, Izo, cheg du gang 5 seconde de Village de Dieu et Vitelhomme Innocent, chef du gang Kaze barye de Torcel...

PORT-AU-PRINCE, dimanche 6 août 2023– La plateforme haïtienne des organisations de défense des droits humains (POI-IDH) se déclare préoccupée par l’intensification des actes de violence en Haïti, qui constituent une violation des droits de l’homme.

Selon la Plateforme, les populations de Fort Jacques, Pétion-Ville, Croix-des-Bouquets, Trutier, D morné, Tabarre dans le département de l’Ouest et Liancourt dans le département de l’Artibonite sont en proie a la violence criminelle du gang ‘‘Kraze Barye’’ de Vitelhomme Innocent et de ‘‘Gran Grif’’ a Savien.

Dans un communiqué, la POHDH se dit solidarité des différentes familles de la commune des communes qui vient dans la peur, et qui ont été obligées de fuir leurs maisons pour échapper aux gangs armés.

La POHDH se déclare inquiète du nombre de personnes, filles, femmes enceintes, vieillards, enfants qui dorment dans les rues, dans les lieux publics, dans les églises, dans les écoles dans des conditions exécrables qui violent leurs droits et de leur dignité en tant qu’êtres humains.

Elle dit condamner énergie le comportement des autorités policières qui ont décidé d’expulser violemment le 25 juillet 2023 une population désespérée réfugiée devant l’Ambassade des Etats-Unis à Tabarre. La POHDH estime que ‘‘les autorités ne montrent clairement aucune compassion pour la population qui a le droit de chercher refuge si sa vie, sa sécurité et sa liberté sont menacées.’’

« La POHDH condamne de toutes ses forces le comportement irresponsable, « cynique », criminel du gouvernement de facto d’Ariel Henri et de ses alliés qui utilisent le sang de la population pour justifier l’occupation militaire afin d’organiser des élections anticipées pour maintenir un système basé sur l’impunité, la corruption et la violence », déclare la Plateforme.

Elle souligne que l’Etat a l’obligation de sécuriser le territoire et de protéger la vie de la population selon la Constitution de 1987 et les instruments internationaux des Droits de l’Homme ratifiés par Haïti.