“La mise en place d’un Conseil Présidentiel : Un premier Pas positif vers la résolution de la crise”- Pierre Espérance…

Photo: Pierre Espérance, Directeur Exécutif du RNDDH

PORT-AU-PRINCE, mardi 12 mars 2024 – Dans une déclaration récente, Pierre Espérance a partagé son avis sur la proposition visant à établir un conseil présidentiel pour diriger la transition en Haïti. Il souligne que bien que cette mesure ne soit pas la solution parfaite, elle représente un pas positif dans la quête de solutions pour la crise multidimensionnelle qui perdure.

Espérance insiste sur le fait que pour que cette initiative réussisse, il est crucial que tous les critères établis pour la sélection des membres du conseil soient rigoureusement respectés. Il souligne également l’importance que les conseillers, le Premier Ministre et les ministres du nouveau gouvernement fassent preuve de patriotisme en tenant compte de la souffrance de la population. Il insiste sur la nécessité d’une feuille de route solide pour assurer le succès de la transition, permettant ainsi aux Haïtiens de trouver un soulagement tant attendu.

En ce qui concerne la composition du conseil, Espérance est catégorique : seuls ceux qui ne sont pas liés à des organisations criminelles, impliqués dans des violations des droits humains ou faisant l’objet de poursuites judiciaires devraient être autorisés à participer au processus.

En tant que défenseur des droits humains, Espérance souligne l’urgence de doter le pays d’une nouvelle équipe de dirigeants sérieux et compétents, dévoués au bien-être collectif, afin de mettre fin à la souffrance du peuple haïtien qui dure depuis trop longtemps. Il appelle à l’émergence d’hommes et de femmes courageux et compétents pour s’attaquer rapidement aux problèmes de sécurité, aux réformes judiciaires et au renforcement des institutions chargées du maintien de l’ordre et de la sécurité.

Espérance insiste sur l’importance primordiale de rétablir l’ordre public et la sécurité, permettant ainsi aux Haïtiens de reprendre leurs activités quotidiennes et de retrouver une vie normale. Il souligne que cela doit être une priorité au-delà de la simple organisation d’élections, afin de garantir un transfert de pouvoir légitime et démocratique aux autorités élues par le peuple.