PORT-AU-PRINCE, mardi 7 mai 2024-Des avions militaires américains ont commencé à atterrir en Haïti, marquant le début des préparatifs pour une mission de sécurité dirigée par sept nations, sous la direction du Kenya. Cette initiative vise à aider le pays des Caraïbes, où les gangs ont pris le contrôle de nombreuses zones, provoquant une crise humanitaire majeure, selon un article du journal américain le New-York Times.
Malgré l’aggravation de la situation sécuritaire et la famine qui menace des millions d’Haïtiens, le financement de la mission, estimé à 600 millions de dollars, reste largement insuffisant. Les autorités américaines et kényanes n’ont pas confirmé de date précise pour le déploiement.
Plusieurs vols militaires ont déjà atterri à Port-au-Prince, transportant des contractuels chargés de sécuriser l’aéroport avant l’installation d’une base opérationnelle pour la force de sécurité internationale. D’autres vols sont prévus dans les prochains jours.
La mission, approuvée par l’ONU il y a sept mois, a été retardée en raison d’obstacles juridiques au Kenya. Ces obstacles ont été levés, et une force de 2 500 membres, dirigée par 1 000 policiers kényans, est désormais prête à être déployée.
Outre le Kenya, plusieurs autres pays ont promis d’envoyer des renforts. Des Bahamas au Bangladesh, en passant par la Barbade et le Bénin, plusieurs nations ont proposé leur aide. Les États-Unis ont promis 300 millions de dollars pour la mission, mais le financement reste un défi majeur.
La situation en Haïti est alarmante, avec des gangs qui ont pris le contrôle de larges zones de la capitale, forçant des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile et menaçant la vie de millions d’autres. Le déploiement de la force internationale vise à restaurer la stabilité et à aider le pays à surmonter cette crise sans précédent.