Joseph Lambert constate la fin du service d’Ariel Henry à partir de ce 7 février et rappelle que son rôle consiste désormais à liquider les affaires courantes

Joseph Lambert, president du tiers du Senat

Port-au-Prince, lundi 7 février 2022- Le président du dernier tiers du Sénat, Joseph Lambert a indiqué lundi que la concertation et le consensus demeurent la seule voie ouverte pour résoudre la crise.

Selon M. Lambert, ‘‘la concertation et le consensus s’imposent aux acteurs qui, dans un élan de lucidité doivent comprendre que toute initiative sectaire est vouée à l’échec qui entrainera l’effondrement du pays.

Le compromis, cette fois, doit l’emporter sur les mesquineries répétées qui ont déjà donnée les résultats que le peuple haïtien est en train de subir, a déclaré le sénateur du Sud-Est.

Cependant, M. Lambert a identifié un obstacle à ce processus de dialogue qui devrait déboucher sur ce compromis prôné de nombreux secteurs vitaux du pays.

‘‘L’obstacle, a-t-il dit, c’est le docteur Ariel Henry, premier ministre de facto qui est en train de dépenser l’argent public sans compter et sans contrôle alors qu’il n’est pas en mesure de dire au peuple haïtien en quoi consiste son mandat.’’

Selon Lambert, ‘‘en marge de toute légalité, la réalité du pouvoir est saisie par Dr. Henry qui ne parvient pas à l’exercer, soulignant que depuis 7 mois que celui-ci est à la tête du pays il n’arrive pas à agir sur l’insécurité alors que les conditions de vie la population continuent de se dégrader.’’

‘‘La détérioration de notre société haïtienne est manifeste pour exiger le consensus au lieu de la confrontation stupide.’’

Il a réitéré la position du Sénat selon laquelle ce 7 février marque la fin du service du premier ministre de facto a partir de minuit et que désormais son rôle consiste a liquider les affaires courantes.

Joseph Lambert a demandé à Ariel Henry à ne pas outrepasser les limites de la loi et de la constitution dans le cadre de son nouveau statut se garder d’aller au-delà de ses compétences à engager l’Etat.

Selon M. Lambert, Ariel Henry doit s’abstenir de prendre des initiatives relatives à la mise en place de conseil électoral provisoire (CEP) et d’Assemblée Constituante, l’invitant à s’assoir avec les dix sénateurs en fonction, le CSPJ et les différents acteurs de la société pour trouver une issue