LÉÔGANE, vendredi 7 octobre 2022– L’ancien député de Léôgane, Jean Danton Léger estime que l’intervention d’Ariel Henry mercredi soir sur la télévision nationale d’Haïti (TNH) a été un discours d’adieu, annonçant publiquement sa démission.
« D’ailleurs, il ne s’est pas adressé au peuple haïtien véritablement, mais a la communauté internationale qui, par un tweet, l’avait propulsé à la tête du pays de manière illégale et inconstitutionnelle », déclare Léger.
Selon l’ex-commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, en s’adressant à ses tuteurs internationaux, Henry s’est du même coup déchargé de ses responsabilités avouant ainsi son incapacité à faire face la situation qui sévît dans le pays.’’
Il déclare que le peuple haïtien n’a confié ni mandat et aucune mission à M. Henry qui, aujourd’hui, n’a d’autre choix que de se retirer pour n’avoir adressé aucune des revendications populaires en plus d’un an de pouvoir.
« Henry a contribué a la détérioration des conditions matérielles d’existence des haitiens, renforcé le pouvoir des gangs criminels, pris des mesures économiques inflationnistes et n’a déployé aucun effort pour arriver a un consensus large pour résoudre la crise », déploré Léger.
Il appelle les progressistes et les démocrates à entrer en concertation rapidement en d’offrir une alternative fiable et viable au peuple haïtien afin de pourvoir au remplacement d’Ariel Henry qui, selon lui doit partir inévitablement.
Léger invite les acteurs politiques et de la société civile à assumer leurs responsabilités dans le contexte particulièrement critique de la crise sachant leur rôle est de proposer la voie à suivre, non pas de compter sur les directeurs d’opinion qui défendent la cause populaire pour le faire à leur place.
« Il n’y a plus de temps à perdre. Il faut agir vite et bien pour sortir le pays de l’impasse et faire obstacle à ceux qui ne jurent que par l’occupation d’Haïti afin de se perpétuer illégalement au pouvoir pour garantir qu’ils n’aient pas à répondre devant la justice des crimes de sang et financiers commis sous leur administration », soutien Jean Danton Léger,