Port-au-Prince, 17 juin 2020- Jean Charles Moïse exhorte Jovenel Moïse à quitter le pouvoir le 7 Février 2021, conformément à la Constitution amendée et au décret électoral de 2015 pour éviter d’entraîner le pays dans le chaos.
Il n’y a pas de débat possible sur la fin du mandat de M. Moïse. “Ce n’est pas une faveur qu’on lui demande. Ce n’est pas nous qui lui demande de partir. Le 7 Février 2021, son mandat expire constitutionnellement et il doit partir inévitablement, déclare JeanCharles Moïse.”
Selon le leader de “Pitit Dessalines,” Jovenel Moïse qui avait évoqué la constitution pour écourter le mandat des sénateurs est tombé dans son propre piège.
Il souligne que c’est la même constitution qui, à travers son article 134-2, constate que le mandat de Jovenel Moïse arrive à échéance le 7 Février 2021 et qu’il n’y aura pas de prolongation.
Déjà, il propose que le remplaçant du président Moïse soit choisi parmi les juges de la Cour de Cassation pour assurer la transition.
“Cette transition, dit-il, devra permettre aux haitiens de s’asseoir ensemble pour repenser le pays dans la perspective d’un changement du système actuel et également pour mettre en œuvre une politique économique solidaire, contribuant à changer de manière substantielle les conditions de vie des haïtiens.
De nombreux secteurs politiques et de la société civile s’accordent sur la fin constitutionnelle du mandat du président Jovenel Moïse, le 7 Février 3021 et pour d’autres, le 7 Février 2022