SANTIAGO, RD, samedi 25 juin 2022– Le consul haïtien à Santiago a déclaré qu’il n’était pas détenu, mais maltraité et inconsidéré par des membres de la Direction générale des migrations, lors d’une descente dans un restaurant haïtianno-dominicain de Santiago.
James Jacques a déclaré, lors d’une conférence de presse que, comme d’autres de ses compatriotes, ils lui ont mis un pistolet sur la tempe.
Le diplomate haïtien a exigé des autorités dominicaines une explication de cette procédure contre une entreprise qui respecte toutes les normes légales et envers les étudiants avec leurs documents en ordre, y compris les Dominicains maltraités lors de l’intervention.
Les partenaires commerciaux, le Dominicain Jonathan Solano et l’Haïtien Isarl Saimtoiry se sont dit consternés par la façon dont les autorités ont fait irruption dans leur entreprise qui fonctionne légalement et arrêté des dizaines de personnes, qui ont leurs documents à jour et quelques Dominicains.
Cependant, la Direction générale des migrations a nié samedi que ses agents aient arrêté, maltraité ou ignoré le consul d’Haïti à Santiago, James Jacques.
La DGM a déclaré dans un communiqué que, ‘‘ce qui s’est passé avec le diplomate, c’est que des membres de la migration, la Police nationale et la Direction du contrôle des boissons alcoolisées (COBA), ont démantelé lors d’une opération vendredi soir un gang qui trafiquait des passeports et des visas haïtiens depuis un centre de divertissement dans la province de Santiago.’’
Des sommes en espèces de 56 500,00 pesos dominicains, 890 dollars et 4 100 gourdes haïtiennes, ont été saisies lors de cette opération, a rapporté le communiqué.
La DGM a affirmé avoir « a agi en réponse à des dizaines de plaintes de voisins et de citoyens qui ont dénoncé les bruits et les scandales qui se sont produits tard dans la nuit dans le bar-restaurant et la discothèque, appelé L’aromate Créole ».
Le diplomate haïtien n’a jamais été arrêté ou maltraité par le personnel de la Direction générale des migrations, puisqu’il n’était pas sur place, mais est venu intervenir pour ceux qui avaient été détenus, souligne le communiqué.
L’agence dominicaine a souligné que l’opération avait été menée dans le cadre de la loi sur les migrations et dans le respect des droits de l’homme.