PORT-AU-PRINCE, vendredi 12 avril 2024– La situation sécuritaire en Haïti demeure préoccupante, avec une montée des actes criminels et une instabilité croissante. Dans ce contexte, James Beltis du Bureau de Suivi de l’accord de Montana (BSA), exprime une vive inquiétude quant à la capacité du gouvernement de transition et du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à répondre efficacement à ces défis.

Selon Beltis, l’erreur majeure du gouvernement de transition et du CPT pourrait les conduire à être discrédités, laissant ainsi la responsabilité de sécuriser les vies et les biens des Haïtiens aux forces internationales.

Il souligne également que le principal crime du gouvernement du Dr Ariel Henry réside dans son inaction contre les criminels, ce qui permet aux gangs criminels de s’infiltrer dans le palais national et de gagner l’acceptation de certains politiciens avant de passer à l’attaque.

Pour remédier à cette situation, Beltis appelle à une mobilisation générale des ressources, tant publiques que privées, pour sécuriser les zones sensibles telles que les ports, les aéroports, les frontières et les routes nationales. Il met l’accent sur l’importance de protéger non seulement les infrastructures, mais aussi les biens essentiels tels que les marchandises des petits détaillants, les produits agricoles et les marchés lpublics.

Le renforcement de la sécurité nécessite une collaboration étroite entre les forces de sécurité nationales, les forces armées, les entreprises de sécurité privées et les citoyens volontaires. Beltis insiste sur la nécessité de mettre en place un conseil national de sécurité efficace pour coordonner les efforts et assurer une réponse rapide et adaptée aux défis sécuritaires.

Beltis souligne également l’importance de mettre en place des mesures incitatives pour encourager les criminels à se rendre à la justice, tout en reconnaissant leur humanité et leur appartenance à la communauté haïtienne.

Le renforcement de la sécurité en Haïti nécessite une action concertée et urgente de la part du gouvernement, de la société civile entre autres pour garantir la stabilité et le bien-être du peuple haïtien, soutient-il.

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