Fort-Liberté, lundi 6 septembre 2021- Jean Baptiste Bien-Aimé, ancien sénateur de la République et dirigeant de ‘‘Inisyativ Patryot Maryen’’ (IPAM) estime que l’accord proposé par la société civile, des partis politiques et des organisations de base, offre un consensus suffisamment large pour obtenir l’adhésion des secteurs qui affichent encore leur réticence.
Interviewé par RHINEWS, M. Bien-Aimé souligne que cet accord qui préconise une transition de deux ans, un exécutif bicéphale composé d’un premier ministre et d’un président, conformément a l’esprit de la constitution et un ensemble d’organes de contrôle, est l’aboutissement de six (6) mois de discussions entre différents secteurs de la vie nationale.
‘‘Ce n’est pas l’accord d’un individu pour faire la promotion d’un individu. C’est un accord qui résulte de l’effort et du sacrifice d’acteurs politiques et de la société civile issus d’horizons très divers qui ont eu et ont encore des divergences de vue sur certaines choses mais qui s’entendent sur l’essentiel, à savoir la nécessité de sortir de l’impasse,’’ déclare l’ancien parlementaire.
Il affirme que l’accord du 30 août n’est la propriété de personne mais appartient au peuple haïtien qui aspire à une transition de rupture susceptible de poser les bases de changements majeurs en vue de relancer le pays sur la voie du progrès social et économique, rétablir l’ordre et la sécurité, redresser le fonctionnement de l’Etat à travers ses institutions pour assurer les services minimaux à la population.
Jean Baptiste Bien-Aimé dit déplorer que certains secteurs accrochés à leurs petits privilèges, à la continuité et au statu quo, se mettent à combattre l’accord qui dit-il, tend la main a tous les secteurs afin de participer à la reconstruction du pays.
Le dirigeant de l’IPAM dénonce la stratégie du régime ‘‘Tet Kale’’ (Crâne rasé en français) qui serait en train de semer la confusion et maintenant une politique chaotique pour empêcher le pays d’entamer une vraie transition de rupture afin qu’il se perpétuer au pouvoir a travers d’élections bidon sans opérer les changements nécessaires pour créer les conditions indispensables à l’organisation de bonnes élections dans le pays.
‘‘L’heure n’est pas à la chamaillerie politique ni aux luttes stériles pour la prise du pouvoir pour assouvir ses ambitions personnelles. C’est le moment où tous les patriotes, tous les démocrates convaincus et les progressistes doivent s’engager résolument pour mettre fin au calvaire du peuple haïtien qui souffre depuis tant d’années, selon M. Bien-Aimé, précisant que l’accord du 30 août offre alternative valable pour une vraie solution à la crise haïtienne.’’
IPAM est partie prenante et signataire de l’accord proposé par la CCSHC. A date, plus de deux-cents organisations politiques, sociales, de base et personnalités ont signé ce document.