PORT-AU-PRINCE, lundi 9 janvier 2023- Le parti Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) estime qu’il n’existasse un accord du 21 décembre 2022.
Au sens du GREH, il n’y a pas un accord du 21 décembre. Interviewé par RHINEWS, le leader du GREH, Himmler Rébu a déclare lundi : “Le Dr Ariel Henry a réuni moins d’acteurs, en terme d’importance politique, autour de cette initiative que pour la mascarade du 11 septembre. On ne doit pas oublier les deux incursions dans le groupe Montana à chaque fois que le dossier Haïti allait être évoqué au conseil de sécurité de L’ONU”, à-t-il souligné.
Selon l’ancien Colonel Rébu, “la chose du 21 décembre est une tentative d’utiliser à bon marché l’image de madame Manigat.”
Il a ajouté que, « Les membres du HCT tel que décrit dans le document ne sera que de simples resquilleurs au service du roi Henry. C’est une gauche tentative d’utiliser le conseil de 5 membres prévu dans le Consensus PEN-MONTANA auquel le GREH a adhéré ».
Rébu qui semble ne pas faire confiance au premier ministre de facto haïtien a indiqué que, « Ariel Henry est un simple agent au service de ceux-là qui imposent la violence contre le peuple haïtien pour paver la voie au pouvoir à d’autres criminels économiques et politiques ».
Selon lui, Un pan de l’international est impliqué dans cette démarche notamment madame Lalime qui n’est jamais bien loin de ces manigances.
De son avis, le document du 21 décembre n’a aucun avenir . “À tant tirer sur la corde, le docteur finira les quatre fers en l’air. Il est un obstacle politique”, a déclaré Rébu.
Selon lui, “il est difficile de s’associer au docteur Ariel Henry qui continue de garder un pesant silence malgré les accusations publiques de deux agences de presse américaines.”
“L’incompétence de son gouvernement face au crucial problème de l’insécurité n’est pas à démontrer. C’est même un choix de complicité. Aucune initiative sérieuse pour montrer une volonté à résoudre ce problème de fond. À chacun donc ses responsabilités et choix”, a déclaré l’ex- Colonel, soulignant que le GREH reste campé dans son choix d’appuyer une transition de rupture.