Port-au-Prince, vendredi 18 juin 2021- Port-au-Prince a connu une journée d’enfer avec des rafales d’armes automatiques au bas de Delmas, Carrefour de l’aviation civile, Chancerelles, Cité Militaire route de l’Aéroport et même Martissant, au sud de la capitale.
Cette situation a commencé après que plusieurs unités de la PNH, ont pénétré la zone de Delmas 6, où réside l’un des chefs du G-9, Jimmy Cherizier alias “Barbecue.”
Ce vendredi 18 juin, c’est l’homme d’affaires Anthony Bennett qui en a fait les frais. Des hommes armés en civil ont envahi son dépôt à Chancerelles, où ils ont tout emporté.
Des scènes de pillage ont eu lieu, après que ces individus armés ont tiré sur un des agents assurant la sécurité de l’entreprise qui vend des produits de première nécessité.
“Sa paka dekourajen! Map toujou travay pi red ” (ça ne va pas me décourager, je continuerai à travailler) écrit l’entrepreneur sur son compte Twitter.
Les bandits imposent euros lois dans une capitale devenue particulièrement meurtrière dans un contexte où la police nationale d’haïti est placée en état d’alerte maximale afin de contre l’action de ces derniers.
C’est le contraire qui se produit, les bandits se montrent déterminés à contrôler la ville. Ils défient les forces de l’ordre et mettent les quartiers à feu et à sang sans s’inquiéter. Tel a déjà été le cas dans plusieurs endroits dont Martissant, Cité Soleil et au bas de Delmas.
Les armes ne cessent de crépiter et la population est aux abois. La ville de l’historien Georges Corvington “Port-au-Prince au cours des ans” n’est plus la même. Le pays a besoin d’ordre et de sécurité mais les forces spéciales ont du mal à donner réponse.