PORT-AU-PRINCE, vendredi 8 décembre 2022– Plusieurs femmes ont affirmé vendredi avoir été victimes de viol collectif lors du massacre perpétré par des bandits armés dans la nuit du 29 au 30 novembre dernier dans la localité de Source Matelas, à Cabaret (Ouest).
En conférence de presse, les victimes qui souhaitent garder l’anonymat, ont indiqué que chacune d’elles, a été violée par au moins trois bandits agissant aux ordres d’un chef de gang dénommé ‘‘Boguy’’ ainsi connu.
Elles ont déclaré que ces viols ont été commis en présence de leurs enfants après que les bandits aient assassiné leurs maris.
« Depuis le drame, nous vivons dans la rue à la place Catherine Flon et dormons à même le sol alors que le froid s’abat sur nous », ont-elles déclaré.
Avant le massacre, nous vivions paisiblement. En plus des pertes matérielles, certaines d’entre nous ont perdu leurs maris et ou leurs enfants. Aujourd’hui nous sommes livrées à nous-mêmes sans secours, ont ajouté les victimes.
Des bandits armés ont massacré au moins une douzaine de personnes, violé plusieurs femmes et incendié une dizaine de maisons à Source Matelas, neuvième section communale de Cabaret.
Selon l’agent exécutif intérimaire de Cabaret, Joseph Jeanson Guillaume, le massacre a été perpétré par des membres d’un gang de Canaan, affilié au gang ‘‘5 Seconde’’ de Izo de Village de Dieu.