Port-au-Prince, 13 juillet 2020– C’est en donneur de leçon de patriotisme et de civisme que Jean Charles Moise s’adresse aux classes moyennes haïtiennes pour attirer leur attention sur le danger auquel le pays est exposé en raison des dérives du pouvoir en place.
Selon M. Moise, la situation sociopolitique et économique du pays s’est considérablement dégradée ces derniers temps à cause de la mauvaise gouvernance et l’amateurisme de l’équipe au pouvoir.
‘’L’inflation grimpe, notre production nationale est a l’arrêt, la gourde continue de chuter, les masses défavorisées des bidonvilles et de la paysannerie sont aux abois et ne savent plus à qui crier, note le leader de Pitit Dessalines qui déplore qu’aucune mesure de redressement n’ait été prise.’’
Accusant le pouvoir en place de corruption de violation des droits humains et d’avoir armé des bandits dans les quartiers populaires qui massacrent la population, Jean Charles Moïse, estime anormale que les classes moyennes se montrent passives et insensibles a de telles situations.
Moïse croit qu’il est temps pour les éléments des classes moyennes de se réveiller et de sortir de leurs zones de conforts pour aider la population à se débarrasser du régime en place, responsable selon lui, de l’accroissement de la misère et de la pauvreté dans le pays.
‘’Je ne suis pas un prophète de malheur, toutefois, je veux informer le peuple haïtien que ce que nous vivons aujourd’hui, n’est rien comparé à ce qui peut se passer dans les prochains six (6) mois, déclare Jean Charles Moïse.’’
Selon lui, le pays connaitra de mauvais jours. ‘’C’est une catastrophe qui s’annonce sur le pays. On doit agir avant qu’il ne soit trop tard, prévient M. Moïse.’’ Il croit que c’est le moment où les classes moyennes, si elles ne veulent pas se faire complices du pouvoir en place dans ses dérives totalitaires, doivent jouer véritablement leur rôle en vue de la sauvegarde du pays.
Toujours dans ses prédictions, Jean Charles Moïse invite les haïtiens à sécuriser leurs épargnes dans les banques pour éviter, dit-il, toute mauvaise surprise.