Yves Paul LEANDRE
Port-au-Prince, mardi 22 juillet 2020- Ce programme lancé en février 2014, par l’ancien Président Michel Martelly, reste la seule institution active dans le pays, en dépit de la grave crise socio –politique à laquelle la population fait face.
L’Institut National de Musique d’Haïti (INAMUH), est une initiative du Gouvernement vénézuélien, visant à encadrer les enfants de 3 à 18 ans, en leur donnant accès à une solide formation académique et musicale susceptible de combattre le phénomène de la délinquance juvénile.
Lundi, le Ministre de la Culture et de la Communication, M. Pradel Henriquez et la Directrice Exécutive de la Société d’Investissement Mixte Pétion Bolivar (PBSAM), Mme Gabriela Yanez, se sont entretenus autour du renforcement institutionnel et l’expansion des noyaux de l’Institut National de Musique d’Haïti (INAMUH) à travers le pays.
Cette rencontre a permis au Ministre d’explorer d’éventuelles pistes de collaboration dans l’aboutissement des objectifs de l’INAMUH, en particulier la formation intégrale de jeunes vulnérables des couches défavorisées dans le pays.
Les Nippes, à travers le Directeur Départemental de la Culture, Paulson Fleurantin avait fait la demande lors du passage de l’équipe du Ministère à Miragoâne, conduite par M. Camy Dépas en juin dernier.
A Jérémie, c’est l’Evêque lui-même, Gontran Decoste qui avait formulé la demande et serait disponible à accompagner le Ministère, dans cette démarche, combien importante pour les enfants au Sud ’Ouest du pays.
Actuellement l’INAMUH est presente à Santo (Ouest), Jacmel (Sud’Est) et Pandiassou (Hinche), dans le plateau central.
La musique aux enfants insuffle l’espoir et le sentiment que tout est possible. Le Ministre Pradel Henriquez a pour obligation de résultats.
Ses techniciens qui ont voyagé à travers le pays, sont unanimes à reconnaitre que les départements doivent être dotés de ces structures, porteuses de changement pour une autre Haïti.
Et pour citer Kant : ” La musique est la langue des émotions”, laissez les enfants cracher leurs émotions sur le clavier ou sur la tabalature de la guitare.