JACMEL, lundi 5 février 2024- Dans une répétition troublante de l’histoire, une partie de la population haïtienne se livre à la célébration du carnaval à Jacmel (Dud-Est) tandis que des manifestations agitées éclatent dans d’autres régions. Le parallèle avec les événements de 2004 est saisissant, alors que des insurgés, cette fois liés à la BSAP et complices de Guy Philippe, se préparent à envahir la capitale, déclenchant des inquiétudes quant à la stabilité politique.
En 2004, des tensions similaires avaient conduit à l’invasion de Port-au-Prince par des insurgés armés, cherchant à renverser le pouvoir en place.
Cette année, l’ombre du passé plane sur Jacmel, où les festivités contrastent avec les préparatifs tendus de la BSAP.
Le paradoxe persiste, rappelant l’attente d’un petit avion pour Aristide en 2004, alors que les Américains déclaraient leur soutien au pouvoir en place.
La question cruciale de 2024 subsiste : un petit avion attend-il Ariel Henry pour prévenir le chaos imminent ? Le suspense entoure la nation, laissant les Haïtiens danser entre l’incertitude politique et la recherche de stabilité.