Port-au-Prince, 7 juillet 2020- Le coordonnateur de l’Union Nationale des Normaliens et des Éducateurs Haïtiens ( UNNOEH) Wilbert Franck Georges estime que les conditions ne sont pas réunies pour la reprise, sans grand danger, des cours dans les écoles haïtiennes.
Selon lui les risques de contamination au coronavirus demeurent grands. Il n’être pas convaincu des mesures annoncés par le Ministère de l’Education Nationale.
Le Ministère de l’Education Nationale a annoncé pour le 10 Août prochain la réouverture des classes. Elle a informé vouloir récupérer cinquante (50) jours de classe additionnels à travers l’implémentation d’un programme super intensif pour sauver l’année académique 2019/2020.
Selon Wilbert Franck Georges, le Ministère ne prend pas en compte les préoccupations des parents et des acteurs impliqués dans le système éducatif en ce qui a trait à la pandémie du coronavirus toujours présente en Haïti.
M. Georges pense que le Ministère veut se servir d’une réouverture “hypothétique” des classes juste pour sauver l’organisation des examens officiels de la neuvième année fondamentale et du baccalauréat.
Il croit qu’il serait plus simple si le Ministère décidait que tous les écoliers étaient admis en classe supérieure. “Avec l’expérience que nous sommes en train de faire en ce qui a trait au coronavirus, on prendrait le temps nécessaire pour repenser l’école haïtienne, dit-il.”
C’est le moment, souligne-t-il, d’alléger le cycle scolaire en passant de 13 à 12 années.”
Il déclare déplorer que les autorités de l’éducation décident d’exposer les écoliers, le corps enseignant et le personnel scolaire. Wilbert Franck Georges dit n’être pas sûr que les gestes barrières pourront être respectés dans le cadre de la reprise des cours.