Port-au-Prince, 28 juin 2021- Le Premier ministre aï, Dr Claude Joseph, a rencontré ce lundi 28 juin 2021, plusieurs représentants d’organisations de défense des droits humains dont l’Office protecteur du citoyen (OPC), autour de la dégradation accélérée de la situation sécuritaire, dans le pays notamment dans la région métropolitaine.
Accompagné de la Ministre déléguée auprès du Premier ministre, en charge des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, Mme Colombe Émilie Jessy Menos, Claude Joseph, a voulu avoir la compréhension des défenseurs des droits humains par rapport à la situation d’insécurité qui prévaut dans le pays, occasionnant plus de 10,000 déplacés répartis dans 7 sites à travers la capitale.
Il a souhaité savoir comment les organismes des droits humains pourraient s’impliquer dans la lutte contre les gangs armés et pour le rétablissement de la sécurité.
L’absence du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) de Pierre Espérance, la Fondation Je Klere (FJKL) de Me Samuel Madistin et de Marie Yolène Gilles et du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), Me Gédéon Jean, à la Résidence Officielle du Premier ministre, ont pesé lourd à cette rencontre de partage d’information et de consultation.
Rappelons que, depuis quelques semaines, des organismes de défense des droits humains ne cessent de condamner le silence des autorités publiques vis-à-vis des cris d’alarme lancés par les habitants de Martissant et de Fontamara (sud de la capitale), qui continuent d’être terrorisés par les gangs armés.
Pour ces organismes de droits humains, la vie de ces citoyens est banalisée et l’action des bandits méritent une réponse d’Etat.