Haïti déclare la guerre aux territoires de Viv Ansanm : Fritz Alphonse Jean mobilise l’Armée et la Police pour restaurer la sécurité….

 

PORT-AU-PRINCE, jeudi 20 mars 2025- Face à l’escalade de la violence criminelle et à l’anarchie imposée par les terroristes de « Viv Ansanm », le Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a convoqué ce jeudi une réunion stratégique avec le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (DGPNH) et le Général de l’Armée. Cette rencontre avait pour objectif d’unifier les forces de sécurité en une riposte coordonnée pour démanteler les groupes criminels et restaurer l’ordre dans le pays. Dans un climat où les gangs terrorisent la population haïtienne sans relâche, la réponse de l’État se veut rapide et efficace. Le Président a annoncé l’allocation immédiate d’un budget d’urgence pour renforcer les moyens d’action des forces de sécurité et engager une opération de grande envergure contre les criminels. Cette mesure s’inscrit dans une volonté ferme de mettre fin à l’insécurité et de permettre la reconstruction d’Haïti sur des bases solides.

Depuis son accession à la présidence du CPT le 7 mars 2024, Fritz Alphonse Jean a fait de la sécurité nationale un pilier central de son mandat. Il considère que sans stabilité, il est impossible d’organiser des élections, de relancer l’économie ou de rétablir un État fonctionnel. Dès son entrée en fonction, il a dénoncé les failles structurelles du gouvernement et l’impunité qui a permis aux gangs de prospérer.

En réponse, il a annoncé une série de réformes pour assainir l’administration publique, lutter contre la corruption et rétablir l’autorité de l’État. Parmi ces mesures, il prévoit un système de signalement citoyen permettant de dénoncer la corruption et les complicités avec les criminels, un meilleur contrôle des finances publiques pour éviter que des fonds de l’État ne tombent entre les mains des gangs et une mobilisation des ressources nationales afin de financer la lutte contre l’insécurité sans dépendre exclusivement de l’aide internationale. Sur le plan économique, il mise sur le soutien à la production locale pour sortir de la dépendance et offrir des opportunités aux jeunes vulnérables, trop souvent recrutés par les groupes criminels.

Alors que le gouvernement tente de reprendre le contrôle, la situation humanitaire en Haïti a atteint un seuil catastrophique. L’ONU a recensé en 2024 plus de 5 600 personnes tuées par les terroristes de Viv Ansanm, tandis que plus d’un million d’Haïtiens ont été déplacés, fuyant les violences dans un pays où aucun endroit ne semble sûr.

Les gangs ont imposé leur loi sur plus de 80 % de Port-au-Prince, rendant impossible toute vie normale. Des quartiers comme Delmas, Carrefour-Feuilles, Martissant, Fort National, Pétion-Ville et Tabarre sont devenus des zones de guerre, où les habitants fuient sous les balles, abandonnant leurs maisons et leurs commerces.

Les femmes et les filles sont les premières victimes de cette crise. Les viols et les enlèvements se multiplient dans une stratégie de terreur visant à soumettre les communautés locales. Les écoles ferment, les hôpitaux manquent de ressources et les familles se retrouvent livrées à elles-mêmes.

Alors que la population tente de survivre, les infrastructures du pays sont en ruines. Les incendies criminels, les pillages et les destructions se multiplient, plongeant Haïti dans un chaos sans précédent.

Le pays connaît une pénurie de carburant et d’eau potable, aggravant les conditions de vie des populations déjà en détresse. La fermeture de l’aéroport international Toussaint Louverture accentue encore l’isolement du pays, limitant l’acheminement de l’aide humanitaire et empêchant les Haïtiens de fuir vers des lieux plus sûrs. Face à cette situation dramatique, la communauté internationale alerte sur le risque d’une catastrophe humanitaire majeure. Mais pour les Haïtiens, l’urgence est ailleurs : reprendre le contrôle de leur pays et mettre fin au règne des gangs.

Plus de 5 600 Haïtiens ont été tués par les gangs en 2024. Plus d’un million de personnes ont été déplacées, abandonnant tout derrière elles. Les femmes et les filles sont les premières victimes des exactions, subissant des violences sexuelles et des enlèvements en masse. Les dégâts matériels sont incommensurables : habitations incendiées, commerces pillés, infrastructures détruites.