Port-au-Prince, lundi 6 septembre 2021- Signataire de l’accord définitif proposé par la conférence citoyenne pour une solution haïtienne à la crise (CCSHC), l’organisation politique Fanmi Lavalas estime que chaque acteur doit faire un effort de plus pour placer les intérêts du pays au-dessus de tout afin de trouver une entente permettant de créer les conditions nécessaires au rétablissement de la démocratie, pour faire la rupture avec un Etat corrompu, reconstruire les institutions tout en reconstruisant le pays.
Dans un communiqué de presse, Fanmi Lavalas note que le pays fait face a une situation économique catastrophique avec un Etat jouisseur qui ne fait qu’aggraver le déficit budgétaire dans un contexte d’insécurité généralisée, de vide constitutionnel sur fond d’une misère atroce et d’une pandémie de Covid-19, les conséquences du tremblement de terre du 14 août et de l’ouragan Grace.
Considérant que le pays fait face à toutes sortes de situation d’urgence, Fanmi Lavalas croit qu’il faut une entente dont l’objectif principal devrait être de rétablir un climat de paix dans les quartiers et dans l’ensemble du pays.
‘‘Pour y arriver, écrit l’organisation, nous avons besoin d’un accord politique pour changer l’Etat prédateur que nous avons afin de construire un Etat au service de la population.’’
Selon Fanmi Lavalas un accord ne fera jamais l’unanimité, cependant la majorité peut s’entendre sur ce qui est le plus important dans le document, affirmant que c’est la raison pour laquelle elle a signé l’accord du 30 août tout en qualifiant son geste de pas important susceptible de contribuer à l’élimination du système de corruption en Haïti.
Fanmi Lavalas appelle les forces économiques et politiques à former rapidement le conseil national de transition (CNT) et un gouvernement de salut public composé de citoyens honnêtes, compétents et qui jouissent de la confiance des différents secteurs de la population.