États-Unis : grâce à une juge fédérale de Boston, les bénéficiaires du programme humanitaire conservent leur statut et leur droit au travail…

uge Indira Taiwan,,,

MIAMI, 16 avril 2025 (RHINEWS)– Les ressortissants de Cuba, Haïti, du Nicaragua et du Venezuela bénéficiant du programme de “parole humanitaire” ne perdront pas leur statut migratoire ni leur autorisation de travail le 24 avril prochain. Cette garantie fait suite à une décision rendue ce lundi par une juge fédérale de Boston, qui a suspendu la tentative du Département de la Sécurité intérieure (DHS) de mettre fin au programme.

Concrètement, les documents d’autorisation d’emploi (Employment Authorization Documents) actuellement en vigueur resteront valides, et les procédures de re-vérification ouvertes resteront actives pendant toute la durée des procédures judiciaires. Une note interne d’Amazon, transmise à ses employés concernés, indique : « Votre dossier de re-vérification restera actif tant que les procédures judiciaires sont en cours, et vous pouvez effectuer une re-vérification à tout moment. »

La décision intervient alors que l’administration Trump avait annoncé, début mars, la révocation du statut humanitaire pour plus de 324 000 personnes originaires des quatre pays concernés, invoquant des raisons de sécurité nationale et un prétendu contournement des voies régulières d’immigration. La suppression devait entrer en vigueur le 24 avril, entraînant la perte du statut légal et du droit au travail pour l’ensemble des bénéficiaires.

Le programme, mis en place en janvier 2023, permettait aux ressortissants de ces pays, sous conditions, de séjourner temporairement aux États-Unis et d’y exercer une activité professionnelle, dans un contexte de crises politiques, économiques ou sécuritaires majeures dans leur pays d’origine.

Les procédures judiciaires se poursuivent et la suspension actuelle est temporaire, mais elle bloque pour l’instant les effets de la décision de l’administration fédérale. Les bénéficiaires sont invités à suivre l’évolution de leur dossier via la plateforme MyHR, selon les recommandations transmises par les équipes de gestion du travail.