Port-au-Prince, vendredi 23 juillet 2021- Ces échanges ont eu lieu jeudi par visio-conférence et ont porté notamment sur la crise haïtienne et les efforts en cours en vue d’une solution durable.
Lors de ces échanges, les représentants de la commission ont insisté notamment sur la nécessité pour l’administration Biden d’arrêter de soutenir tout projet anti-démocratique en Haïti, dénonçant du même coup la décision des Etats-Unis d’assurer la continuité du régime qui a conduit le pays à l’effondrement total de l’ensemble de ses institutions et à une situation de non droit.
Selon les membres de la commission, si les Etats-Unis veulent promouvoir la démocratie en Haïti, ils doivent prendre leur distance avec ceux qui violent les droits fondamentaux, la constitution, pillent les derniers publics et s’associent à des gangs armés pour terroriser la population.
Ils estiment qu’il est temps qu’Haïti emprunte la voie de la modernité, de la démocratie et de la stabilité à travers une transition marquant la rupture avec les pratiques rétrogrades qui ont toujours servi de frein au progrès du pays.
Ce sont quatre (4) haïtiennes, Monique Clesca, Magalie Comeau Denis, Emmanuel Douyon et Rosy Ducéna Auguste qui ont participé à ce ‘’briefing’’ auquel environ cinquante (50) congressmen et leur staff ont pris part.
Parallèlement, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour Haïti, Daniel Foote s’active sur le terrain et entame déjà les premières discussions avec certains acteurs de la crise.